Comment devenir orthodentiste ?
Vous rêvez de transformer des sourires tout en exerçant un métier à haute responsabilité ? Le domaine de l’orthodontie attire de plus en plus de passionnés de santé bucco-dentaire, séduits par la combinaison entre expertise médicale, précision technique et relation humaine. Mais derrière ce métier fascinant se cache un parcours exigeant, jalonné d’étapes académiques et professionnelles bien spécifiques.
Sommaire
- Quelles sont les missions d’un spécialiste en orthodontie ?
- Différences entre dentiste, orthodontiste et chirurgien-dentiste : ce qu’il faut savoir
- Études et diplômes nécessaires pour accéder à la spécialisation
- Le parcours universitaire type après le baccalauréat
- Comment intégrer une formation en orthodontie : conditions et démarches
- Concours, sélection et numerus clausus : comprendre les critères d’admission
- Zoom sur les facultés de médecine dentaire renommées en France
- Déroulement des années d’étude : théorie, pratique et stages cliniques
- Rôle des internes en odontologie et années de spécialisation
- Durée totale des études et niveau requis pour exercer
- Compétences clés et qualités humaines à développer pour réussir
- Combien gagne un orthodontiste et quelles sont ses évolutions de carrière ?
- Exercer en libéral ou en centre dentaire : avantages et inconvénients
- Comment devenir orthodentiste
- Installer son cabinet : démarches réglementaires et aides à l’installation
- Métiers alternatifs ou complémentaires accessible après les études
- Conseils pour réussir son projet professionnel pas à pas
- Conclusion
Avant de pouvoir poser un appareil dentaire ou corriger une malocclusion, il faut comprendre les compétences requises, les études à suivre et les qualités nécessaires pour réussir. Dans cet article, nous vous guidons pas à pas à travers le chemin à emprunter pour exercer ce métier passionnant et devenir un véritable spécialiste du sourire.
Quelles sont les missions d’un spécialiste en orthodontie ?
L’orthodontiste joue un rôle clé dans la santé bucco-dentaire en corrigeant les anomalies de position des dents et des mâchoires. Ce professionnel ne se contente pas d’aligner les dents pour des raisons esthétiques ; il intervient aussi pour améliorer la mastication, la respiration ou encore la phonation. Chaque traitement est personnalisé et peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années, selon la complexité du cas. L’utilisation de technologies avancées, comme les gouttières invisibles ou les scanners 3D, fait désormais partie intégrante de la pratique.
Pour exercer ce métier, il ne suffit pas d’avoir un bon sens de l’observation : une solide formation est indispensable. Après un diplôme de chirurgien-dentiste (6 ans d’études), il faut suivre une spécialisation en orthodontie via un Diplôme d’Études Spécialisées (DES) en orthopédie dento-faciale, qui dure 3 années supplémentaires. En France, cette spécialité est accessible sur concours très sélectif, avec seulement environ 120 places ouvertes chaque année. Ceux qui souhaitent savoir comment devenir orthodentiste doivent donc anticiper un parcours long mais structurant, fortement axé sur la rigueur scientifique et la pratique clinique.
Au quotidien, le spécialiste en orthodontie établit des diagnostics précis, élabore des plans de traitement adaptés, et suit l’évolution de ses patients sur le long terme. Il travaille souvent en collaboration avec d’autres professionnels de santé, comme les chirurgiens maxillo-faciaux ou les orthophonistes. Son objectif principal : garantir une occlusion fonctionnelle et harmonieuse, tout en tenant compte du bien-être global du patient.
Différences entre dentiste, orthodontiste et chirurgien-dentiste : ce qu’il faut savoir
Avant de pouvoir exercer en tant qu’orthodontiste, il faut suivre un parcours long et exigeant, qui commence par des études de chirurgie dentaire. En France, cela implique d’abord de réussir la première année commune aux études de santé (PASS ou L.AS), puis de valider cinq années supplémentaires pour obtenir le diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire. Ce n’est qu’à ce stade qu’un étudiant peut envisager de se spécialiser en orthodontie, une discipline qui corrige les malpositions dentaires et les anomalies des mâchoires.
Pour devenir orthodontiste, il est nécessaire de réussir le concours très sélectif d’internat en odontologie. Ce concours permet d’accéder à une formation spécialisée de trois ans, au sein d’un centre hospitalo-universitaire, sanctionnée par le Diplôme d’Études Spécialisées en Orthopédie Dento-Faciale (DES ODF). En 2023, seulement 80 à 100 postes étaient ouverts au niveau national pour cette spécialité, ce qui en fait l’une des plus concurrentielles du domaine dentaire. À l’issue de ce parcours, le praticien peut enfin exercer exclusivement l’orthodontie, souvent en cabinet libéral.
Ce métier demande une grande rigueur scientifique, une excellente dextérité manuelle et un bon sens de la communication avec les patients, souvent jeunes. Si vous vous demandez comment devenir orthodentiste, sachez qu’il s’agit d’un engagement académique d’au moins 9 années, mais qui ouvre la voie à une carrière spécialisée, avec une forte demande dans les grandes villes comme les zones rurales. Un orthodontiste en France peut espérer gagner entre 6 000 et 10 000 € nets mensuels selon son expérience et sa localisation.
Études et diplômes nécessaires pour accéder à la spécialisation
Se lancer dans une carrière d’orthodontiste nécessite un parcours académique long et exigeant, accessible uniquement après plusieurs années d’études en médecine dentaire. Il ne suffit pas de vouloir redresser des dents : il faut acquérir des compétences médicales solides, validées par des diplômes reconnus. Ce cheminement rigoureux garantit une haute qualité de soins et une expertise pointue dans le domaine de l’orthodontie.
Pour commencer, l’étudiant doit réussir le concours très sélectif de la première année commune aux études de santé (PASS ou LAS). Une fois cette étape franchie, il entame un cursus de six années en chirurgie dentaire pour obtenir le diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire. Ce n’est qu’à ce stade qu’il peut postuler à une spécialisation en orthopédie dento-faciale (ODF), accessible via un concours national très compétitif. La formation en ODF dure ensuite trois années supplémentaires, souvent au sein d’un internat hospitalier, et mène au diplôme d’études spécialisées (DES) en orthodontie.
En résumé, devenir orthodontiste demande environ 9 années d’études après le baccalauréat. À noter que le nombre de places en spécialisation ODF est limité, ce qui renforce la sélectivité du parcours. Pour maximiser ses chances, il est conseillé de viser l’excellence dès les premières années d’études dentaires et de se préparer sérieusement aux examens d’entrée en internat.
Le parcours universitaire type après le baccalauréat
Pour celles et ceux qui souhaitent exercer dans le domaine de la santé dentaire spécialisée, il est essentiel de connaître les étapes académiques à franchir après le bac. Le chemin pour accéder à cette profession exigeante commence très tôt et demande rigueur, patience et excellence académique. Comprendre comment devenir orthodentiste, c’est avant tout s’engager dans un long parcours universitaire, jalonné de sélections exigeantes et de formations approfondies.
Une fois le baccalauréat obtenu, les aspirants doivent s’inscrire en première année d’études de santé via le Parcours Accès Santé Spécifique (PASS) ou une Licence avec option “Accès Santé” (LAS), en fonction de leur académie. Cette première année, réputée pour sa difficulté, donne accès aux études odontologiques après une sélection sévère. En 2023, environ 2 000 places étaient ouvertes pour les études de chirurgie dentaire en France, toutes voies confondues. Après l’obtention du diplôme de docteur en chirurgie dentaire (au bout de 6 ans), les candidats doivent ensuite réussir un concours national très sélectif pour intégrer une spécialisation en orthopédie dento-faciale, qui dure 3 années supplémentaires. Ce concours, appelé Épreuves Classantes Nationales Odontologie (ECN-O), n’offre qu’une quarantaine de places par an, ce qui en fait une des spécialités les plus compétitives du secteur médical.
En résumé, devenir spécialiste en orthodontie nécessite environ 9 années d’études après le bac. Ce parcours, bien que long, ouvre la voie à une carrière valorisante, avec une forte demande dans les cabinets libéraux comme dans les structures hospitalières. Les étudiants désireux de réussir dans ce domaine doivent non seulement viser l’excellence académique dès le lycée, mais aussi se préparer mentalement à une formation exigeante, orientée vers la précision, la rigueur scientifique et la relation patient.
Comment intégrer une formation en orthodontie : conditions et démarches
Devenir orthodontiste ne s’improvise pas : cette spécialisation exige un parcours académique rigoureux et plusieurs années d’études. En France, la première étape consiste à réussir le concours d’accès aux études de santé (PASS ou L.AS), puis à valider six années d’études en odontologie pour obtenir le diplôme de chirurgien-dentiste. Ensuite, l’accès à la spécialité se fait par l’internat en odontologie, accessible sur concours national. Cette spécialisation en orthopédie dento-faciale dure trois années supplémentaires, soit un total de neuf années de formation après le baccalauréat.
Les places en internat sont limitées : en 2023, seules 124 places étaient ouvertes pour l’ensemble des spécialités en odontologie, dont une fraction pour l’orthodontie. Il est donc crucial de présenter un excellent dossier et de viser un classement élevé au concours. Les candidats retenus suivent leur spécialisation dans l’une des facultés d’odontologie accréditées, comme celles de Paris, Lyon ou Marseille. Durant cette formation, ils acquièrent des compétences pointues en biomécanique dentaire, imagerie médicale et planification de traitements. Pour maximiser ses chances, il est recommandé de se familiariser tôt avec les exigences du métier, notamment via des stages ou des rencontres avec des praticiens expérimentés.
Une fois diplômé, l’orthodontiste peut exercer en libéral, en cabinet de groupe ou au sein de structures hospitalières. Ce métier technique et en constante évolution attire de nombreux étudiants en raison de ses débouchés solides et de la forte demande en soins orthodontiques en France. Avec près de 2 500 praticiens spécialisés en exercice, le secteur reste dynamique, mais concurrentiel, ce qui souligne l’importance d’un parcours académique exemplaire dès les premières années.
Concours, sélection et numerus clausus : comprendre les critères d’admission
Accéder à la formation d’orthodontiste en France, c’est d’abord franchir une sélection académique rigoureuse. Après le baccalauréat, les étudiants doivent intégrer une première année de santé (PASS ou L.AS), dont l’accès est extrêmement compétitif. En 2023, environ 60 000 candidats se sont présentés à ces filières, pour moins de 9 000 places en deuxième année d’études de santé, toutes spécialités confondues. Le numerus clausus, bien que transformé en numerus apertus depuis la réforme R2C, continue de limiter drastiquement les admissions, notamment en odontologie, première étape vers la spécialisation en orthodontie.
Une fois admis en deuxième année d’études dentaires, il faut compter six années d’études pour devenir chirurgien-dentiste. Ce n’est qu’après ce tronc commun que les étudiants peuvent se spécialiser en orthodontie via l’internat en odontologie, accessible sur concours national très sélectif. En 2023, seulement 120 postes d’internes en odontologie étaient ouverts, dont une fraction pour la spécialité orthodontique. Pour mettre toutes les chances de son côté, il est essentiel de viser l’excellence académique dès la première année, de bien se préparer aux épreuves écrites et orales, et de se tenir informé chaque année des seuils d’admission par université.
Zoom sur les facultés de médecine dentaire renommées en France
Envie de vous spécialiser dans l’orthodontie et de rejoindre les meilleurs établissements en France ? Avant de pouvoir exercer cette spécialité dentaire très technique, il est essentiel de suivre un cursus exigeant dans une faculté reconnue. Plusieurs universités françaises disposent de départements d’odontologie offrant une formation solide, notamment à Paris, Lyon, Strasbourg ou encore Marseille. Ces centres universitaires, souvent adossés à des CHU, permettent aux étudiants de se former à la fois en théorie et en pratique clinique.
Pour savoir comment devenir orthodentiste, il faut d’abord valider le diplôme de docteur en chirurgie dentaire (en 6 ans) avant de passer un concours national très sélectif, ouvrant l’accès à une spécialisation en orthodontie via l’internat. Ce Diplôme d’Études Spécialisées en Orthopédie Dento-Faciale (DESODF) s’étale sur 3 années supplémentaires. Chaque année, environ 120 postes d’internes en ODF sont ouverts à l’échelle nationale, avec une forte concurrence : seuls les meilleurs classés peuvent intégrer les facultés les plus renommées.
Voici quelques exemples d’universités françaises réputées pour leur formation en ODF :
- Université Paris Cité : Centre de référence avec un service hospitalier de pointe en orthodontie.
- Université de Strasbourg : Formation reconnue pour son approche clinique rigoureuse.
- Université Claude Bernard Lyon 1 : Propose un encadrement expert et un plateau technique de haut niveau.
- Université Aix-Marseille : Connue pour ses collaborations internationales et son approche multidisciplinaire.
Choisir une faculté dentaire bien classée, dotée d’un bon encadrement et de stages hospitaliers variés, est un levier essentiel pour réussir ce parcours long mais passionnant. Pour maximiser ses chances, il est conseillé d’anticiper sa spécialisation dès la 4e année d’études dentaires, en s’impliquant dans des stages cliniques et en préparant activement le concours de l’internat.
Déroulement des années d’étude : théorie, pratique et stages cliniques
Pour celles et ceux qui se demandent comment devenir orthodentiste, le parcours est long mais structuré, combinant une formation théorique exigeante et une immersion progressive dans la pratique clinique. Après l’obtention du baccalauréat, il faut d’abord réussir le très sélectif concours de fin de première année commune aux études de santé (PASS ou LAS), puis suivre cinq années d’études en odontologie. C’est seulement après ce tronc commun que les futurs spécialistes peuvent se diriger vers une formation en orthopédie dento-faciale, accessible sur concours.
La spécialisation en orthodontie dure en moyenne trois ans et se déroule dans des services hospitalo-universitaires agréés. Durant cette période, les étudiants alternent entre cours théoriques avancés (diagnostic, biomécanique, croissance faciale) et stages cliniques sous supervision. Ces stages, essentiels pour acquérir les bons gestes et comprendre la relation patient, représentent plus de 50 % du temps de formation. À titre d’exemple, un interne en orthodontie peut suivre jusqu’à 300 cas patients différents durant son cursus, ce qui lui permet de se confronter à une grande variété de malocclusions et de techniques de traitement.
En parallèle, les étudiants doivent également valider un travail de recherche (mémoire ou thèse) et participer à des séminaires cliniques nationaux, renforçant leur expertise scientifique. Ce parcours professionnalisant, bien que rigoureux, est conçu pour garantir une haute qualité de soins une fois diplômé. Pour réussir, il est crucial de développer non seulement des compétences techniques, mais aussi une capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire et à rester à jour sur les innovations du secteur.
Rôle des internes en odontologie et années de spécialisation
Accéder à la spécialisation en orthodontie suppose un engagement long et exigeant, tant sur le plan académique que pratique. Après six années d’études en chirurgie dentaire, l’étudiant doit passer l’internat en odontologie, un concours national très sélectif. Ce dernier permet d’accéder à une formation spécialisée en orthopédie dento-faciale (ODF), la branche de l’odontologie dédiée à l’alignement des dents et à la correction des mâchoires.
Une fois admis en internat, le futur orthodontiste suit un cursus de trois ans au sein d’un centre hospitalier universitaire. Durant cette période, il alterne stages cliniques, enseignements théoriques et travaux de recherche. L’objectif est de développer une expertise approfondie en diagnostic et traitement des anomalies dento-faciales, en s’appuyant sur des technologies de pointe comme les aligneurs transparents ou l’imagerie 3D. En France, seules 16 à 20 places sont ouvertes chaque année pour cette spécialité, ce qui en fait l’une des formations les plus compétitives du secteur médical.
Pour ceux qui se demandent concrètement comment devenir orthodontiste, il est essentiel de bien anticiper les étapes : réussir la première année commune aux études de santé (PASS ou LAS), valider le cursus de chirurgie dentaire, se préparer rigoureusement au concours de l’internat, puis suivre la formation de spécialisation. Ce parcours, bien que long, offre de solides débouchés dans un domaine en forte demande, avec une patientèle jeune et familiale, et l’opportunité d’exercer en libéral ou en milieu hospitalier.
Durée totale des études et niveau requis pour exercer
Avant de pouvoir exercer en tant qu’orthodontiste, il faut s’engager dans un parcours d’études long et exigeant. Tout commence par une formation en chirurgie dentaire, accessible après le baccalauréat via les filières PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) ou LAS (Licence avec option Accès Santé). Cette première étape dure six années et se conclut par l’obtention du diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire, indispensable pour prétendre à une spécialisation en orthodontie.
Pour devenir spécialiste en orthopédie dento-faciale (le terme officiel pour orthodontiste), il faut ensuite réussir un concours national très sélectif donnant accès à l’internat en odontologie. Cette spécialisation dure trois ans, soit un total cumulatif de neuf années d’études supérieures. Durant cette période, les étudiants alternent entre stages hospitaliers, cours théoriques approfondis et mémoire de fin d’études. À l’issue de cette formation, ils obtiennent le Diplôme d’Études Spécialisées (DES) en ODF, reconnu pour exercer la profession en France ou à l’étranger.
Voici un aperçu synthétique du parcours :
| Étape | Durée | Diplôme obtenu |
|---|---|---|
| PASS ou LAS (1re année de santé) | 1 an | Accès aux études dentaires |
| Études en chirurgie dentaire | 5 ans | Diplôme de chirurgien-dentiste |
| Internat en orthodontie | 3 ans | DES en orthopédie dento-faciale |
Ce parcours académique rigoureux garantit une expertise clinique solide. Pour celles et ceux qui se demandent comment devenir orthodentiste, il est essentiel de se préparer à un investissement durable, tant en temps qu’en efforts, mais qui ouvre la voie à un métier passionnant, reconnu et bien rémunéré.
Compétences clés et qualités humaines à développer pour réussir
Pour exercer le métier d’orthodontiste avec succès, il ne suffit pas d’acquérir des compétences techniques en odontologie. Ce parcours exige également un ensemble de qualités humaines et professionnelles indispensables à la relation patient et à la précision du geste médical. Les études sont longues – en moyenne 8 à 9 années après le baccalauréat – et la sélection est rigoureuse, notamment à l’issue des trois premières années de formation en odontologie. C’est pourquoi développer dès le départ certaines aptitudes peut faire la différence.
Une excellente dextérité manuelle, une grande rigueur scientifique et un sens aigu du détail sont des fondamentaux. Toutefois, les qualités relationnelles jouent un rôle tout aussi essentiel. Un orthodontiste accompagne souvent des adolescents sur plusieurs mois, voire plusieurs années : patience, pédagogie et écoute active sont donc primordiales pour instaurer une relation de confiance durable. Selon une étude menée par l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire, 67 % des patients considèrent la qualité de la communication comme un facteur clé dans le choix de leur praticien.
Enfin, savoir gérer un cabinet implique également des compétences en gestion, en organisation et en leadership, notamment si l’on souhaite exercer en libéral. Les outils numériques (logiciels 3D, radiologie numérique, etc.) étant de plus en plus présents dans la pratique quotidienne, une appétence pour les nouvelles technologies représente un atout non négligeable pour celles et ceux qui souhaitent comprendre comment devenir orthodontiste et s’y préparer efficacement.
Combien gagne un orthodontiste et quelles sont ses évolutions de carrière ?
Exercer comme orthodontiste offre non seulement une carrière stable et bien rémunérée, mais aussi des perspectives d’évolution diversifiées. En France, un praticien débutant peut espérer un revenu mensuel brut autour de 4 000 à 6 000 euros, tandis qu’un professionnel expérimenté à son compte peut atteindre jusqu’à 15 000 euros mensuels, selon la localisation de son cabinet et la fidélité de sa patientèle. Ces écarts s’expliquent notamment par le mode d’exercice (libéral ou salarié), la densité concurrentielle régionale ou encore la spécialisation dans certaines techniques (aligneurs invisibles, traitements précoces, etc.).
Au fil des années, un orthodontiste peut faire évoluer sa carrière de plusieurs façons. Certains choisissent de se spécialiser davantage, en se formant à des méthodes innovantes ou en intégrant des technologies de pointe comme l’imagerie 3D ou la modélisation numérique. D’autres s’orientent vers l’enseignement universitaire ou deviennent experts auprès de compagnies d’assurance ou de juridictions. Il est aussi courant de voir des professionnels ouvrir plusieurs cabinets ou intégrer des réseaux de soins dentaires. Ces choix stratégiques permettent non seulement d’augmenter les revenus, mais aussi de diversifier les sources d’activité et de renforcer leur position sur le marché de la santé bucco-dentaire.
Pour ceux qui s’interrogent sur comment devenir orthodentiste, sachez que cette spécialité exige un haut niveau de formation. Après un bac scientifique, il faut suivre six années d’études en chirurgie dentaire, puis réussir un concours très sélectif pour accéder à une spécialisation en orthodontie, qui dure trois années supplémentaires. Une fois diplômé, le professionnel peut choisir d’exercer en cabinet libéral ou en tant que salarié dans des structures publiques ou privées. Ce parcours long mais valorisant garantit une expertise solide, essentielle pour répondre à une demande croissante de soins esthétiques et fonctionnels chez les enfants comme chez les adultes.
Exercer en libéral ou en centre dentaire : avantages et inconvénients
Choisir entre exercer en libéral ou intégrer un centre dentaire est une étape décisive dans le parcours de celles et ceux qui souhaitent savoir comment devenir orthodentiste. Ce choix influence non seulement l’organisation du travail, mais aussi le revenu, la qualité de vie professionnelle et la relation aux patients. Chaque option présente des spécificités à prendre en compte dès la fin des études en odontologie.
En cabinet libéral, l’orthodontiste bénéficie d’une autonomie complète dans la gestion de ses consultations, de ses tarifs et de son planning. Cette indépendance a un coût : les charges fixes (loyer, matériel, personnel) peuvent représenter jusqu’à 60 % du chiffre d’affaires, selon l’Union nationale des professions libérales. À l’inverse, un poste en centre dentaire offre une stabilité salariale, une patientèle régulière et une logistique allégée. Toutefois, la marge de manœuvre est plus restreinte : les horaires sont imposés, et les protocoles de soins sont souvent standardisés.
Pour un jeune diplômé qui s’interroge sur comment devenir orthodentiste et réussir son insertion professionnelle, commencer en centre peut permettre d’acquérir rapidement de l’expérience sans les contraintes entrepreneuriales. Ensuite, ceux qui souhaitent développer leur propre patientèle et gagner en liberté optent souvent pour le libéral. Il est donc essentiel d’évaluer ses priorités personnelles et professionnelles avant de trancher.
Comment devenir orthodentiste
Accéder au métier d’orthodontiste demande un parcours long et exigeant, mais accessible à toute personne motivée par les soins dentaires spécialisés. Cette profession médicale, centrée sur la correction des anomalies dento-faciales, nécessite d’abord un diplôme de chirurgien-dentiste, obtenu après six années d’études universitaires. Ensuite, l’étudiant doit réussir le concours très sélectif de l’internat en odontologie, pour intégrer une spécialisation en orthopédie dento-faciale (ODF) durant trois années supplémentaires.
En France, le nombre de places en internat est limité : en 2023, seulement 40 postes étaient ouverts pour la spécialité ODF, répartis sur l’ensemble du territoire. Cela en fait l’une des formations les plus compétitives dans le domaine de la santé. Une fois diplômé, l’orthodontiste peut exercer en cabinet libéral ou en milieu hospitalier, avec des revenus mensuels moyens variant de 7 000 à 10 000 euros brut selon l’expérience et la localisation géographique. Pour maximiser ses chances d’accéder à cette spécialité, il est vivement conseillé de viser l’excellence dès la première année de PASS ou LAS, en se préparant intensivement aux concours d’entrée en dentaire.
Outre les compétences techniques, ce métier requiert des qualités humaines fortes : écoute, patience et sens du détail sont indispensables pour accompagner les patients, souvent jeunes, sur plusieurs années de traitement. Le développement des nouvelles technologies, comme les aligneurs transparents ou la modélisation 3D, rend également la profession plus innovante et stimulante qu’auparavant.
Installer son cabinet : démarches réglementaires et aides à l’installation
Ouvrir un cabinet en orthodontie ne se résume pas à trouver un local et acheter du matériel : cela implique de respecter un cadre légal strict et de mobiliser les aides disponibles pour démarrer dans les meilleures conditions. Pour ceux qui se demandent comment devenir orthodentiste et s’installer en libéral, il est essentiel de connaître les démarches administratives incontournables et les dispositifs de soutien financier existants.
Une fois le diplôme de chirurgien-dentiste obtenu, puis la spécialisation en orthodontie validée (via un DESO – Diplôme d’Études Spécialisées en Orthopédie Dento-Faciale), l’inscription au Conseil de l’Ordre et à l’ARS (Agence Régionale de Santé) est obligatoire. Ensuite, il faut déclarer son activité auprès de l’URSSAF, choisir un statut juridique (le plus souvent SELARL ou SELAS pour les structures de groupe) et obtenir un numéro ADELI. En parallèle, certaines régions proposent des aides à l’installation pouvant atteindre 50 000 €, notamment dans les zones sous-dotées en professionnels de santé. Ces subventions sont conditionnées à un engagement de durée, en général de 3 à 5 ans.
Pour accompagner les jeunes praticiens, des structures comme l’ONCD (Ordre National des Chirurgiens-Dentistes) ou les ARS mettent à disposition des guides pratiques, tandis que des prêts bancaires à taux préférentiel sont souvent négociables pour l’achat d’équipement. Il est aussi conseillé de se rapprocher des URPS (Unions Régionales des Professionnels de Santé) pour bénéficier de conseils personnalisés et d’un appui dans les démarches locales.
Métiers alternatifs ou complémentaires accessible après les études
Si vous avez suivi des études en odontologie et souhaitez élargir vos perspectives professionnelles, la spécialisation en orthodontie peut représenter une voie passionnante. Cette discipline médicale, centrée sur la correction des malpositions dentaires et des mâchoires, requiert une formation poussée et une solide rigueur scientifique. En France, pour devenir orthodontiste, il faut d’abord obtenir le diplôme de chirurgien-dentiste, puis réussir le concours de l’internat en odontologie, qui permet d’accéder à un Diplôme d’Études Spécialisées (DES) en orthopédie dento-faciale. Cette spécialisation dure 3 ans, à plein temps, dans une faculté dentaire agréée.
Le nombre de places en internat étant limité (environ 80 par an en France), cette voie est particulièrement sélective. Il est donc recommandé de se préparer sérieusement au concours en s’appuyant sur des annales, des stages hospitaliers et des formations complémentaires. Une fois diplômé, l’orthodontiste peut exercer en cabinet libéral ou en milieu hospitalier, avec des revenus moyens estimés entre 7 000 € et 12 000 € nets par mois selon l’expérience et la localisation géographique. Cette carrière offre également des opportunités d’évolution vers l’enseignement, la recherche ou la formation continue, notamment pour ceux qui souhaitent transmettre leur savoir ou innover dans les techniques de traitement orthodontique.
Conseils pour réussir son projet professionnel pas à pas
Se lancer dans une carrière d’orthodontiste demande un parcours rigoureux, mais accessible à ceux qui s’y préparent avec méthode. Cette spécialité dentaire, à la fois technique et relationnelle, attire de nombreux étudiants en quête d’un métier à forte valeur ajoutée. Pour s’y préparer efficacement, il est essentiel de bien comprendre les étapes de formation, les prérequis et les réalités du métier.
Le chemin commence par des études de médecine dentaire : après avoir validé la première année du Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) ou une L.AS (Licence avec option Accès Santé), l’étudiant doit réussir les six années menant au diplôme de chirurgien-dentiste. Ensuite, l’accès à la spécialité se fait via un concours national très sélectif. En 2023, seuls 124 postes étaient ouverts en orthodontie, pour plus de 1 000 candidats. Une fois admis, l’internat dure trois ans, avec une formation clinique et théorique intense à l’hôpital et en faculté.
Pour mettre toutes les chances de son côté, il est recommandé de se familiariser tôt avec le métier grâce à des stages d’observation, de s’entourer de mentors dans le domaine et de bien se préparer aux épreuves écrites et orales du concours. L’orthodontie étant une discipline en constante évolution, la curiosité scientifique, la rigueur et le goût du contact humain sont des qualités clés pour réussir dans cette voie exigeante mais gratifiante.
Conclusion
Devenir orthodontiste demande de la rigueur, de la passion et un véritable engagement sur le long terme. Comme nous l’avons vu, il est essentiel de suivre un cursus d’études dentaires, puis de se spécialiser via un internat en orthodontie. La persévérance, l’envie constante d’apprendre et le sens du détail sont des qualités indispensables pour réussir dans cette voie médicale très technique.
Si vous êtes motivé(e) par l’idée d’améliorer le sourire et la santé bucco-dentaire de vos patients, cette carrière peut vous offrir une grande satisfaction professionnelle. Pour aller plus loin et découvrir d’autres métiers de la santé ou des conseils sur les études supérieures, n’hésitez pas à consulter nos autres articles sur le blog !


